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quand chemin faisant...

Arrivée dans la creuse, à Felletin. Notre deuxième étape. Nous allons pendant une semaine participer à Horizons géographiques, un événement réflexif et artistique autour de questions de géographie et d'actualité. On arrive la nuit tombée dans le quartier de la gare.Ce soir c'est soirée de soutien aux migrants. Une grande table est installée devant un petit bar d’extérieur. Du monde discute dans une ambiance plutôt familiale.

Nous rencontrons Julie et Pomme de Quartier rouge, une association qui fait partie du réseau 5,25 – Réseau art contemporain en Limousin, et qui organise ces rencontres.

Nous découvrons la gare, où se trouve depuis peu leurs locaux. Effectivement les trains passent encore à Felletin mais la gare a fermé et Quartier rouge l'a racheté pour y développer ses activités dans ce petit quartier effervescent. Car dans cette commune de 1300 habitants, il y a de nombreux ateliers d'artistes, il y a la Petite maison rouge, ça c'est le bar associatif, il y a une brasserie artisanale, et pas loin de la gare une reconstitution de la baraque foraine dans laquelle Melies faisait ses projections.

Nous avons posé la caravane entre la Gare et la baraque à Mélies. On se sent plutôt bien dans le décor.

Nous allons pour commencer cette invitation, participer aux « itinéraires de pensées » de l'association Pivoine. Une association basée à Faux la Montagne (éducation populaire, théâtre forum, ateliers philo). Le procédé de départ de ces cheminements est de tirer au hasard un temps de marche, un itinéraire (contraint ou non), un nombre de marcheurs, un texte et une contrainte de lecture (avant , pendant , après, à un endroit précis).

Nous avons décidé de proposer des ateliers retours de balades, qu'est ce qu'il reste après la marche ? Quelles sensations ? Quels souvenirs ?

Au fur et à mesure des propositions de dessins des marcheurs nous avons établi des familles: paysages, lieux, pensées/idées, sensations, rencontres, odeurs, bruits, chacune d'elles correspondant à une couleur.

Cela prend alors la forme d'un jeu de cartes sensible.

La semaine se passe ainsi dans un rythme doux où les participants passent, s'assoient un temps, gravent leur lino, vont et viennent.

Et puis, en bas à gauche quand on remonte vers les ateliers, en dépassant la petite brasserie de la Felis se trouve le centre de loisirs. Mine d'or d'inspirations, d'idées, de propositions oniriques et d'imaginaire loufoque. Nous nous proposons de passer un peu de temps avec eux. Nous allons alors créer à l'aide de nos nouveaux collaborateurs notre deuxième kamishibai. Pour commencer et poser un peu l'univers de notre histoire nous jouons au cadavre exquis ça marche toujours, les charognes ont à tous les coups un goût délicieux ! Mais ici pas d'histoires morbides, mais une jolie phrase ressort à propos d'un méchant qui aurait fait disparaître le ciel, accompagnée d'autres à propos de brigands, de licorne dans une rivière pailletée, d'animaux dans la savane, d'un gros monsieur, de pipi sur une voiture etc. Les temps d'ateliers avec les enfants se déroule sur la semaine nous consacrons alors le premier à l'écriture. Et avec toutes ces propositions nous fabriquons l'histoire. Ce sera « Le ciel disparu ». Les jours qui suivent sont consacrés aux illustrations, puis à la gravure sur lino et enfin aux impressions pour faire les planches de notre kamishibai. Le Vendredi sous un soleil de plomb nous contons l'histoire aux enfants ; Dans la savane vivait un gros monsieur avare qui alla un jour voler le seul bien qu'il ne possédait pas encore : le ciel...

Vous pouvez écouter un petit reportage sur les Nanas par la radio éphémère du festival, en cliquant sur le lien,

merci à Raphou!


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